mercredi 10 juillet 2013

encore une fois San Francisco un peu et la route de la côte d'avantage

Ca y est, on a cuvé notre vin de napa valley, on peut retourner faire un tour à San Francisco.
Je m'attendais à tomber en amour de cette ville instantanément mais il m'a fallu un peu de temps pour l'apprivoiser.
D'abord ce qu'il faut savoir sur cette ville, c'est qu'il y fait frète, mais vraiment frète même avec un grand soleil. Dès qu'on est dans le vent, la température chute vite. Du coup comme à Las Vegas, on a toujours une petite (ou grosse d'ailleurs) laine dans le sac mais cette fois ce n'est pas à cause de la clim, c'est à cause du vent et comme on est au bord du Pacifique, il y en a souvent du vent...
Il y a 50 colinnes dans la ville (ça fait 43 de plus qu'à Rome - le sens du superlatif américain sûrement) ce qui permet de se rejouer les scènes de poursuite en voiture des "rues de San Francisco" très facilement.
Je suis certaine que c'est une ville où il fait bon vivre. Un français rencontré là bas nous comptait combien il aimait cet endroit où il vivait depuis 10 ans. Et en écoutant tous les points positifs qu'il nous donnait (la culture, la bonne bouffe, le sport, les parcs, la nature à un coup de voiture), je me suis dit que SF c'est Montréal mais sans l'hiver. Sans même de vraies saisons car il n'y fait jamais très chaud mais jamais très froid non plus...
Alors pour ceux qui veulent vivre l'aventure nord américaine dans une ville riche de culture et d'histoire mais qui ont peur des températures négatives : filez à San Francisco!
Et puis franchement regardez : elle a de la gueule cette ville, surtout avec toutes ces "painted ladies", à savoir de vieilles maisons en bois de syle victorien que les habitants préservent et soignent avec amour et nombre de couleurs ... assumées.

Et puis la route de la côte pacifique entre San Francisco et Los Angeles : c'est magique.
Non seulement les paysages de bord de mer sont magnifiques :












Vous remarquerez le flou à la surface du sable qui n'est nullment dû à une mauvaise mise au point mais à des grains de sable soulevés par le vent. Vous vous souvenez ce vent qui rafraichit à SF et bien il vous décolle les racines sur la plage de Carmel-on-the-sea.

Un petit conseil : si une fois arrivés au niveau de Big Sur vous avez une petite faim, arrêtez vous au Nephtene. On y mange bien et la vue sur l'océan est imprenable. En plus on peut lézarder au soleil en attendant sa table dans cet endroit vraiment sympa.


Cette pause casse croûte étant refermée, je vous disais donc que les paysages étaient beaux mais en plus il y a plein de bêtes à voir.

On commence doucement avec un bel oiseau :
(restez jusqu'au bout, je vous promets que ça en vaut la peine)


Puis vient une sorte d'écureuil jouflu :


Après on monte en puissance avec des pélicans :
(j'étais trop contente, je n'en avais jamais vu avant!)



Et puis tout a dégénéré quand j'ai aperçu ça à la surface de l'eau :


et que ce "ça" est devenu ceci :


Oui, oui c'est bien UNE loutre.
Mais là où j'ai perdu toute contenance c'est quand j'ai réalisé que c'était toute une COLONIE de loutres qui était là juste à côté de nous.







Et là les divers indices croisés pendant la journée ont pris tout leur sens : bienvenue au pays des loutres marines.



Ca a été une excellente journée pour moi!

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