jeudi 5 juillet 2012

Viens, je t'emmène!

Comme promis je vous raconte mon voyage à New York et dans "voyage à New York", il y a voyage.
C'est à dire aller d'un endroit (Montréal) à un autre (New York).

Pour cela il y a différentes options à partir de Montréal :
- y aller en voiture mais une fois là bas, au budget vacances-shopping, il faut ajouter le parking et à Manhattan, c'est loin d'être négligeable...
- y aller en avion mais le budget EXPLOSE (limite on ampute le budget shopping, ce qui est inconcevable, vous en conviendrez).
- y aller en autobus, mais l'idée de devoir récupérer sa valise dans le coffre, faire la queue à la douane et l'hypothèse d'avoir un compagnon de voyage qui fera tilter les douaniers et du coup retardera le départ de tout l'autobus, et risquer de perdre 1h ou plus dans les embouteillages à l'entrée de Manhattan ne nous emballait pas du tout.
Du coup, on a décidé d'y aller en train.


Bon, on savait que ce serait long mais une fois dedans cela nous a semblait INTERMINABLE!
Imaginez : pour faire un trajet de 613km (alias 381 miles) il faut compter au minimum 11h (alias beaucoup de temps).
Pour que vous ayez un point de comparaison : Paris-Strasbourg c'est un peu moins de 500km et cela se fait en ... 2h20 en TGV!
De prime abord on s'était dit que cela devait être, entre autre, dû au passage de la douane.
Mais au moins, avec l'option train, ceux sont les douaniers qui passent dans les wagons pour faire les contrôles. On reste tranquillement installer en attendant de se faire regarder méchamment pas les douaniers américains (j'exagère, on les a trouvés très détendus - pour des douaniers).
En fait le passage à la douane s'est passé comme une lettre à la poste à l'aller comme au retour. 
Non, si c'est si long, c'est parce qu'on se traine!
Pour vous donnez un exemple parlant : à un moment on longe des lacs et comme c'était le week-end on voit les gens vivrent et notamment s'amuser en famille. Et croyez moi : la frustration est très forte quand on a du mal à doubler un bateau qui est en train de tirer une bouée avec 3 enfants dessus...


Et puis on s'arrête un peu (beaucoup) souvent : 18 arrêts entre Montréal et New York et la majorité du temps on l'a l'impression d'être un peu (beaucoup) au milieu de nul part. C'est peut être pour cela que ce train ne circule que de jour, on aurait trop peur de se faire attaquer par des ours en passant là la nuit. Pourquoi des ours, me direz vous? Parce que, vous répondrai-je.

Mon arrêt préféré (après New York bien sûr, petits malins), c'est Poughkeepsie, pour le nom et les souvenirs qui vont avec.

Souvenez vous d'Ally McBeal, cette série de la fin des années 1990 qui se passe dans un cabinet d'avocat. John Cage, alias le Biscuit, utilise le mot Poughkeepsie quand il est géné et danse dans les toilettes du bureau sur Barry White.


Sinon, on a vu de beaux paysages et on avait de la place pour s'asseoir. Et Rocky a rencontré une star qui s'est recyclée dans les vinaigrettes (Paul Newman, oui Madame, on n'a pas perdu notre temps à ce point).





En conclusion et pour faire court : le train, c'est sympa une fois mais pas 2.
La prochaine fois, et vous l'avez mérité après ses 11h de voyage, on entre dans le vif du sujet : la grosse pomme.
A tantôt.


1 commentaire:

  1. la version bus avait l'air beaucoup plus fun coté animation ;)
    http://lespetitesaventures.com/2014/01/27/bus-greyhound-montreal-new-york-city-le-koh-lanta-damerique-du-nord/comment-page-1/#comment-24

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